« Les rapaces courent encore les rues, leurs griffes et leurs crocs ensanglantés. » a fait savoir Martine Moïse ce vendredi 23 juillet, lors des funérailles nationales du président Jovenel Moïse.

Martine Moise n’a pas mâché ses mots pour exprimer sa colère, lors des funérailles de son époux Jovenel Moïse. Elle dresse le tableau d’un assassinat qui a été minutieusement preparé, suivant un scenario scrupuleusement respecté par les executants de cette sale besogne, selon l’ex premiere dame, l’éxécution du president n’a été que le dernier acte d’une pièce savamment orchestrer dans les medias.
« Mon Jovenel a été traité de tous les noms.… Sous l’anonymat des réseaux sociaux derrière la toute puissance des micros et la pointe de stylos vendus à prix d’or. »
Se faisant Martine Moïse exprime ce qu’elle endurait dans le silence, quand le nom du président était vilipendé et déshonoré par les croque-morts de la classe politique traditionnelle Haïtienne.
« J’entendais des adjectifs associés au nom de l’homme de ma vie et j’avais du mal à m’imaginer que la folie du pouvoir, la vulnérabilité économique, l’envie, pouvait conduire à autant de méchanceté. »
Toute cette campagne de dénigrement pour diaboliser Jovenel Moïse a abouti au macabre sacrifice du 6 au 7 juillet 2021, une nuit à laquelle la famille Moïse n’était pas préparée.
Joverlain Moïse, l’un des fils du président, peine à comprendre la barbarie avec laquelle les assassins se sont acharnés contre le corps d’un homme qui n’avait péché que par sa volonté d’améliorer la situation de la majorité.
« pou mwen papam sete yon moun ki ranpli ak lanmou menm lè li tap viv nan mitan mechan, papam te yon modèl pou chak grenn moun, li te bon ak tout moun, li tap preche tèt ansanm menm lè li tap viv nan mitan trèt. »
A entendre Martine Moïse les traîtres et les assassins sont dans la ville, à la recherche de nouvelles victimes.
« Les rapaces courent encore les rues. Leurs griffes et leurs crocs ensanglantés sont encore à la recherche de proie. Ils ne se cachent même pas. Ils sont là à nous regarder, à nous écouter, espérant nous faire peur. Leur soif de sang ne s’est pas encore étanchée. »
Martine Moïse ex-première dame semble décidé à poursuivre l’oeuvre de Jovenel Moïse, et se jette dans l’arène avec le cri de guerre . « Nou pèdi yon batay, men nou pa pèdi lagè. Lit la poko fini »
Une volonté partagé et renforcé par la famille du président qui par la voix de l’un de ces fils Joverlein Moïse, annonce: « Ayiti dwe dous pou tout moun. »